Les premiers travaux de l’ÉcoQuartier de REMIRE-MONTJOLY sont déjà visibles sur le site : la phase 0 est achevée et la phase 1 a démarré depuis octobre 2014.

Comme nous l’avions déjà évoqué dans un précédent article, c’est sur la commune de Rémire-Monjoly que se construit le premier ÉcoQuartier de Guyane.

La phase 0, aujourd’hui achevée, et la phase 1 qui a démarré en octobre dernier, ont été inaugurés mardi 9 décembre 2014 en présence de Messieurs Jean Ganty, Maire de Rémire-Montjoly, Jocelyn Ho Tin Noe, Président du Conseil d’Administration de l’EPAG, Jack Arthaud, Directeur Général de l’EPAG et Joël Duranton, Directeur-Adjoint de la DEAL.

Ce projet est né en 2009, d’un projet d’Ecocité sur la commune qui regroupera à terme, neuf ÉcoQuartiers le long du canal communal nord-sud.

La première phase de cette Ecocité est donc, la construction de cet ÉcoQuartier situé entre le rond point Adélaïde TABLON et le lycée Léon GONTRAND DAMAS,

Pour rappel, ce premier ÉcoQuartier prévoit sur plus de 76 ha 1400 logements, trois groupes scolaires, un collège, des jardins et plusieurs espaces publics.

Concernant la phase 0, c’est sur 3800 m², que l’on peut désormais découvrir la phase dite expérimentale du projet.

Cet aménagement visible depuis le rond point Adélaïde TABLON est accessible à tout un chacun. Vous pourrez y découvrir en phase test, les matériaux qui pourraient être utilisés dans l’espace public de l’ÉcoQuartier.

Depuis plusieurs mois, le test porte sur la tenue de plusieurs échantillons de bétons latéritiques et de latérite stabilisée issus du site même afin de diminuer le bilan carbone du projet.

Quelques échantillons d’espèces végétales provenant du site ont été replantés sur cet espace dans l’optique de pouvoir les conserver et naturellement les réutiliser dans les espaces publics du quartier.

Pour réduire les coûts de mise en œuvre des aménagements des évacuations d’eau de pluie, des noues plantées avec fil d’eau en béton et en béton avec acier CorTen* sont actuellement observés. Ces matériaux pourraient réduire et faciliter l’entretien.

Le bois local est privilégié pour le mobilier urbain, les clôtures et les lampadaires, des échantillons ont été placé sur le site-test.

Après ces mois d’observation, les tests détermineront le choix des matériaux qui seront utilisés pour les espaces publics de l’ÉcoQuartier.

Par ailleurs, nous vous avions annoncé également, que la ville avait décidé d’engager son projet dans la démarche nationale de labellisation des ÉcoQuartiers portée au niveau national par le ministère de l’Écologie et localement par la DEAL de Guyane.

Au prochain article, nous vous donnerons la réponse et la suite de cette démarche de labellisation, porteuse de garanties innovantes autant pour la ville que pour tous les partenaires déjà présents et futurs associés à la construction de cet ÉcoQuartier.

En attendant, les partenaires ont signé solennellement la charte de la labellisation qui les engage dans la politique d’aménagement durable dans le cadre des ÉcoQuartiers.

La DEAL soutient fortement ce projet, à la fois dans la conduite des procédures réglementaires mais également dans l’accompagnement technique de la labellisation.

Ce projet doit s’avérer être exemplaire en termes de développement durable, avec une obligation de réussite et d’excellence. Ce ne sera qu’à ce titre que le projet fera des émules dans le département.

(*L’acier CorTen est un acier de type robuste et résistant aux intempéries possédant la caractéristique de se couvrir d’une couche de rouille protectrice en cas d’exposition à l’air extérieur).