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Milieux naturels et paysages

Le programme de surveillance de l’état des eaux

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publié le 29 octobre 2013 (modifié le 8 juin 2021)

En application de la Directive Cadre européenne sur l’Eau, un programme de surveillance de l’état des eaux doit être mis en place sur l’ensemble des catégories d’eau, c’est-à-dire les eaux douces de surface, les eaux côtières et de transition et les eaux souterraines.
Ce programme doit permettre de suivre l’état des milieux aquatiques, d’identifier les sources de pression et de suivre l’effet des actions correctives engagées (programme de mesures et SDAGE).

Le programme de surveillance est établit pour chaque bassin hydrographique par arrêté préfectoral, comme le prévoit l’arrêté ministériel du 25 janvier 2010, modifié le 07 août 2015, établissant le programme de surveillance de l’état des eaux, en application de l’article R.212-22 du Code de l’Environnement.

L’arrêté préfectoral n°R03-2016-06-24-007 présente le contenu du programme de surveillance de l’état des eaux du bassin Guyane. Il organise les activités de surveillance de la qualité et de la quantité de l’eau sur le bassin Guyane. Sa constitution est issue d’un travail commun entre les services de l’État, l’Office de l’Eau de Guyane, l’Agence Française de la Biodiversité et les organismes publics de recherche (BRGM et IFREMER).

Le contenu du programme de surveillance adopté pour les différentes catégories d’eau de Guyane est également détaillé dans les rubriques « Eaux souterraines », « Eaux littorales », « Eaux de surface continentales ».

La mise en œuvre de la DCE en Guyane présente certaines difficultés. En effet, les spécificités des milieux équatoriaux ne sont pas prises en compte dans les différents arrêtés et circulaires nationaux, notamment pour la définition des indicateurs biologiques (voir l’article sur les outils de bioindication).
En outre, le territoire guyanais présente des contraintes fortes : importante superficie à surveiller, inaccessibilité de nombreux secteurs du territoire, absence de laboratoire agréé localement (ce qui implique le transport vers la métropole des échantillons), etc. Ces contraintes engendrent d’importants coûts de surveillance.

Des travaux d’adaptation des programmes de surveillance sont ainsi menés par la DEAL, l’Office de l’Eau de Guyane (OEG) et l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB - anciennement ONEMA), pour mieux prendre en compte le contexte guyanais et optimiser le programme de surveillance face aux contraintes techniques et financières.