DGTM GUYANE

Les études menées sur la flore

publié le 30 juillet 2014 (modifié le 7 juin 2021)

Les palmiers

Le ministère de l’écologie met en œuvre des plans nationaux d’action (PNA) depuis plus de dix ans concernant les espèces menacées sur le territoire français. Suite au Grenelle de l’environnement, des actions spécifiques ont été mises en place pour la conservation de 131 espèces présentes en France et considérées par l’UICN [1] comme étant en danger critique d’extinction. Cet engagement du Grenelle est mis en œuvre, lorsque cela est nécessaire, à travers des plans nationaux d’actions.
Deux espèces présentes en Guyane sont concernées par la mise en place de ces plans nationaux d’actions ; il s’agit de deux palmiers :

  • Astrocaryum minus : espèce extrêmement rare, dont on ne compte que quelques dizaines de pieds en Guyane et un spécimen au Brésil. Elle est donc soumise à un fort risque d’extinction et classée « En danger critique d’extinction » par l’UICN.
  • Bactris nancibaensis : palmier de sous-bois endémique du nord de la Guyane. L’UICN le classe dans la catégorie « En danger critique d’extinction ».

Pour ces 2 espèces, des plans nationaux d’actions ont été rédigés et validés par le Conseil National de Protection de la Nature en 2011 :
Voir le plan national d’actions sur A. minus (format pdf - 3.4 Mo - 11/08/2014) .
Voir le plan national d’actions sur B. nancibaensis (format pdf - 1.5 Mo - 11/08/2014) .

Bien que ces PNA ne soient actuellement pas mis en œuvre par un animateur dédié, des actions de suivi, notamment d’Astrocaryum minus, ont été effectuées par la Réserve Naturelle Nationale du Mont Grand Matoury (rapport de 7 années de suivi en préparation) et le Parc Amazonien de Guyane.

Les arbres vulnérables

L’Office National des Forêts a réalisé en 2010 une étude financée par la DIREN : Diagnostic de vulnérabilité vis-à-vis de l’exploitation forestière d’arbres rares de Guyane (format pdf - 1.2 Mo - 08/07/2014) . Il dresse un classement des espèces exploitées les plus vulnérables en Guyane : l’Acajou de Guyane, le Bois grage, le Gonfolo gris et le Satiné rouge.

Une analyse spécifique a porté sur la sensibilité du Wacapou (format pdf - 4.2 Mo - 08/07/2014) (Vouacapoua americana). En effet, cet arbre est particulièrement en danger du fait de son exploitation intensive au Brésil. Il semblerait cependant que les populations de Guyane soient encore en bon état de conservation.

Acacia mangium, espèce invasive

Dans le cadre de son travail sur la préservation des savanes du littoral, le GEPOG a étudié l’écologie de cet arbre particulièrement invasif en Guyane (liste des espèces invasives et potentiellement invasives) et les moyens de lutte possibles.
Pour plus d’informations sur les espèces invasives voir le lien.

La liste des espèces végétales de zones humides

Les marais de Kaw, vaste zone humide en grand format (nouvelle fenêtre)
Les marais de Kaw, vaste zone humide

Une liste des espèces végétales de zones humides (format pdf - 3.4 Mo - 08/07/2014) de Guyane a été commandée par la DEAL et établie par l’IRD dans le but d’adapter au département la mise en application des article L.214-7 et R.212-108 du Code de l’Environnement concernant les critères de définition et de délimitation des zones humides.

Les listes rouges

La DEAL aujourd’hui renommée la DGTM a lancé en 2014 un appel d’offre pour la définition de listes rouges régionales, dont une liste sur la flore. L’objectif est de faire progresser la connaissance sur la flore de Guyane en disposant d’une classification des espèces en fonction de leur statut de conservation/degré de menace, selon la méthodologie standardisée fournie par l’UICN.
La réalisation de ces listes sont toujours en cours.

[1Union Internationale pour la Conservation de la Nature