Des financements européens Life+ CAP DOM ont permis au GEPOG (Groupe d’Étude et de Protection des Oiseaux en Guyane) d’améliorer les connaissances sur les savanes et leur fermeture par les Espèces Exotiques Envahissantes. Ces milieux ne représentent que 0,3 % du territoire guyanais et abritent pourtant 16 % de la flore guyanaise.
Les objectifs du projet étaient en outre, de tester des techniques de gestion et de valoriser les savanes.
Suite à ce premier projet, des financements européens Life Biodiv’OM ont permis au GEPOG de continuer à travailler sur ces questions.
Les objectifs étaient alors de tester des techniques de gestion d’espèces exotiques envahissantes menaçant le maintien de savanes.
Deux espèces exotiques envahissantes très préoccupantes l’Acacia mangium et le Melaleuca quinquenervia (niaouli) font l’objet de cette étude et de l’élaboration d’un plan de gestion pour chaque espèce.

Caractérisées d’envahissantes, de par leur fructification permanente et leur expansion rapide, ces plantes sont capables de transformer la nature du sol, ce qui rend leur éradication particulièrement difficile.
De plus, ce sont des pyrophytes. (Espèces végétales qui résistent bien aux incendies ou même qui en tire profit.) Elles menacent tous les milieux ouverts de Guyane.