DGTM GUYANE

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Eaux littorales

mardi 29 octobre 2013, par stephanie.rey

Les masses d’eaux littorales de Guyane sont constituées de 9 masses de transition, correspondant aux estuaires des principaux fleuves, et d’une unique masse d’eau côtière qui s’étend de la ligne de côte jusqu’aux îlets au large de la Guyane.

Des programmes de recherche coordonnés par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en 2009 et en 2010 ont eu pour objectifs de définir les éléments de qualité et les protocoles de prélèvements à mettre en place pour évaluer leur qualité écologique et chimique. En effet, les méthodologies métropolitaines ne peuvent être directement transposées de part les spécificités des milieux littoraux guyanais.
Ces travaux ont été complétés en 2011 et 2012 par la constitution d’un groupe de travail mis en place entre l’Ifremer (Nantes), l’IRD, la Direction de l’Eau et de la Biodiversité (DEB), l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB - ex ONEMA) et la DEAL, afin de définir la stratégie à adopter pour évaluer l’état des masses d’eau littorales de Guyane.

Un réseau de 24 sites d’évaluation pour les masses d’eau de transition (MET) et de 4 sites d’évaluation pour la masse d’eau côtière (MEC) a été défini.

Le programme de surveillance comprend :

Surveillance physico-chimique : Les paramètres support à la biologie (salinité, température, turbidité, oxygène dissous, nutriments) sont surveillés sur l’ensemble des stations de surveillance des masses d’eau côtière et de transition.

Suivi de la surveillance des éléments de qualité biologique : à partir de 2012, le seul élément de qualité biologique mis en place est le phytoplancton (chlorophylle a, et dénombrement des espèces), et ce uniquement pour la masse d’eau côtière (les masses d’eau de transition étant trop turbides).
Les autres paramètres restent encore à l’état d’étude ou de réflexion (invertébrés benthiques en eau côtière, phytobenthos et indicateur poisson).

Rinçage des échantillonneurs passifs / DEAL Guyane

Surveillance chimique : La surveillance chimique est envisagée par l’approche des échantillonneurs passifs (DGT, SBSE et POCIS [1]) pour l’ensemble des masses d’eau côtière et de transition. Il s’agit de supports qui, plongés de quelques jours à quelques semaines dans l’eau, concentrent les polluants présents.
Concernant les masses d’eau de transition, la surveillance est effectuée d’une part par analyse des sédiments, d’autre part par une surveillance spécifique du mercure dans le biote [2] (poissons), puisqu’une norme de qualité environnementale (NQE) est définie pour cet élément.

Le contenu précis du programme de surveillance est détaillé dans l’annexe de l’arrêté préfectoral n°R03-2016-06-24-007 (le chapitre 2 mentionne la liste des sites, les paramètres et les fréquences de suivis).

La mise en œuvre de la surveillance est réalisée sous maîtrise d’ouvrage de l’Office de l’eau de la Guyane et est financée essentiellement par l’AFB. Les données produites sont bancarisées par l’Office de l’Eau de Guyane et la DEAL et mises à disposition par l’IFREMER sur le site internet Quadrige.

Téléchargements

Plusieurs rapports sont disponibles dans le Système d’Information Documentaire de l’Environnement.


[1Il s’agit de 3 types d’échantillonneurs qui récoltent des substances différentes. Pour plus de précisions, voir le rapport de la campagne 2011-2012.

[2Ensemble de la faune et la flore d’un habitat particulier.